2ème album de Yamamoto Sayaka: "Identity" 26/11/16
Posted: 03 Mar 2018, 09:39
MON AVIS SUR «IDENTITY»
Le 04 octobre 2017, quasiment un an après son premier album “Rainbow” sorti le 12 octobre 2016, Yamamoto Sayaka propose un second album : “Identity”.
Vous savez que quand Nikache ou Shinbaka parlent de Mayu ou Misaki de Jurina, Kacchan de Aachan, ou moi même de Sayanee, on entre dans une espèce de trance irrésistible qui fait que nous sommes plus enthousiastes que jamais. Mais d’un autre côté, il est bien plus facile de dire du mal que du bien d’une œuvre. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme mais aussi une goutte de sueur naissante sur le front que je m’apprête à donner mon avis sur Identity en espérant qu’il soit très difficile à faire.
L’album se serait vendu à 23 569 exemplaires le premier jour et 40 328 exemplaires en 2 semaines, ce qui, même si le chiffre final n’est pas encore arrêté, est quand même moins que le total du premier album (un peu plus de 64 000), mais permet malgré tout d’être la première chanteuse solo du 48 à atteindre les 100 000 exemplaires en seulement 2 albums.
40 328, c’est donc le dernier chiffre que j’ai trouvé (vous le savez, le KingKong est bilingue, il fouille sur les sites japonais, il ne sait rien, mais vous dira tout !). Je me demande ou est parti le tiers qui s’est évaporé (peut être en démat, qui ne semble pas pris en compte). Mais bon, à la limite, les chiffres on s’en fout. Ce qui nous importe, c’est de savoir si ce second album est du niveau de Rainbow, qui était fort réussi.
(Bien éloigné des pochettes de Rainbow qui pétaient la couleur et la joie, identity est beaucoup plus sobre. Les mannequins qui sont autour de Sayaka ont beaucoup fait parlé pour le côté « effrayant » (sûrement les même qui ont peur des clown et des poupées). Evidemment qu’il y a un côté symbolique puisque l’album s’appelle identity et la seule a avoir une identity propre sur la pochette, la seule à sortir de l’ordinaire, c’est Sayanee. Elle a un vrai visage avec des yeux et des cheveux sur la tête (#teamcheveuxlongs). Ces mannequins sans visages, finalement c’est la masse. C’est vous, c’est moi… en fait nous sommes tous sur la pochette ! (même si tous les mannequins sont féminins, ne chipotons pas, à peu de chose près on est tous fait pareil). Et Sayanee, elle a su trouver son identité propre pour ressortir de cette masse. C’est une pochette de winner. Elle ne sourit pas pour ne pas que nous nous sentions humilié sur le moment. D’ailleurs, comme dans les chansons, c’est même une invitation à ne pas pleurer et à relever la tête et pour gagner ! (avec son cœur). Bref une pochette moche mais très positive.
A choisir je préfère l’édition regular car sur la version limited, ça perd de son sens dans la mesure ou c’est cadré de trop près et en plus le maquillage pour faire comme celui des mannequins est pas génial et trop saturé)
Ce qui marque dès la première seconde de la chanson c’est la batterie, bien mise en avant sur ce morceau, ce que j’adore. Epaulée par un superbe violon d’une classe sans limite, une excellente basse et une guitare utilisée de manière pertinente en laissant la place aux autres instruments, l’instru est d’une redoutable efficacité. D’autant plus que l’on retrouve la production impeccable du premier album.
Et puis, évidemment, il y a la voix de Sayanee qui vient se poser sur l’instru et qui glisse merveilleusement bien pendant 4’34 comme le beurre sur la tartine. Comprenez bien encore une fois que la voix de Sayanee me fait vibrer comme... comme un téléphone portable, comme Jurina fait vibre Misaki dans ses review de 2 heures au lieu de 30 minutes, comme Mayu fait ruisseler les larmes sur les joues de Nikache ou trembler d’émotion la voix de Shinbaka. Bref, c’est quelque chose d’aussi inexplicable que la chaussure de Cendrillon qui ne va qu’à elle. J’ai retrouver la voix de sirène de Sayanee qui a captée mon attention dès les première note. Qu’est ce que vous voulez, je suis faible, j’ai encore craqué…
Cette chanson d’ouverture est clairement sur les bases de Rainbow Rose et de l’album Rainbow dans on ensemble. Un titre aux sonorités rock mais tout en subtilité au niveau du chant. Le choix de Joker comme introduction à l’album est particulièrement judicieux : la chanson est tout simplement excellente que ce soit l’instru (c’est précisément ce que j’attends qualitativement d’un instru) ou sur le plan vocal avec ses jolies variations tout le long de la durée de la chanson. Surtout, cette chanson reste dans ce que l’on connaît de la Sayanee en solo. Elle reste fidèle au style qui a fait le succès de Rainbow avec Joker.
Si ce titre aurait pu figurer sur Rainbow, il n’est pas un simple “copié/collé” pour autant et apporte vraiment de la fraicheur (l’instru très inspiré y est pour beaucoup, le chant de Sayanee étant toujours aussi impeccable). Au point que lors d’un test sur cobaye “hors fan 48” (sans maltraitance sur le cobaye, rassurez-vous), ça a beaucoup plu. J’ai juste envie de dire foncez écouter ce titre, ne serait-ce que pour écouter un instru de qualité si vous n’êtes pas particulièrement fan de Sayanee et ainsi vous rendre compte que sur certaines chansons des single du 48, la qualité est vraiment dégueulasse. Ce pur tube est complété par le PV de l’album que nous allons voir ci-dessous.
SELON MON INTERPRETATION PERSONNELLE
la chanson parle d’amour. Il s’agit de deux personnes qui se retrouvent après un long moment. La première dit que ça lui fait plus de bien de pleurer en la revoyant que des médicaments. Mais elle se demande si la personne qu’elle vient de retrouver n’a pas un problème car elle détourne les yeux. Elle entend alors les larmes et voit les cicatrices de son cœur qui ne se sont pas refermées avec le temps. Ça se termine par : c’est tellement génial de se retrouver car il n’y a pas de plus belle personne que toi que je connaisse… En gros. En vous remerciant !
LE PV
(il serait temps de passer un peu de Monsieur propre sur cette table !)
On y découvre Sayanee version troubadour et son doppelgänger version plus “moderne” ainsi que le décor au court d’un long traveling : une table immense bien dégueulasse avec des restes de nourriture, de la bonne grosse poussière et autres déchets (ainsi que des cartes bien exposées, mais pas de Joker, bien qu’il n’ait rien à cacher). Cette table est une véritable porcherie, il y a même des souris. Et on découvre que les deux Sayanee font la taille de la fée clochette et que la table doit bien faire la même superficie qu’un terrain de football de Captain Tsubasa. Les deux Sayanee font marche vers le milieu de la table. Voilà en gros la première moitié du clip.
On constate d’ailleurs dès le début que le budget des effets spéciaux est d’environ 10 000 millions de milliards de yens (estimation personnelle) avec une rotation à 360 degrés autour de la table qui est quand même super bien réalisée, même pour du fond vert. Au passage, si vous êtes sensible au tourni, ce clip n’est pas pour vous puisqu’on tourne beaucoup autour de Sayanee aussi sur du 360°. Techniquement, ça m’a bluffé quand même. C’est super bien fait !!! OK, il n’y a qu’un clip, mais mieux vaut un clip comme ça qui déchire que 4 ou 5 avec 2 euros de budget et filmés dans un cagibi.
(Il est amusant de noter que les guitares des deux Sayanee sont composé d’une aiguille d’horloge pour l’une et d’une noix pour l’autre. Ça fait quand même très Disney dans l’esprit).
La seconde partie du clip voit l’histoire partie en cacahuète pour l’œil novice (Ne paniquez pas, je vous révèlerai l’explication du clip à la fin, bien évidemment) : Alors que les deux Sayanee continue d’aller à la rencontre l’une de l’autre, la puissance de leur cosmos (?) fait envoler les éléments de la table. Alors qu’elles arrivent au centre de ladite table, c’est terrible, la table est coupée en deux en son centre ! Sans hésitation, elles décident d’utiliser la technique du long jump de Mario et s’étreignent tout en lévitant au dessus du vide en utilisant le bukujutsu (La fameuse danse de l’air de l’école du maître des grues). Enfin réunies, elles se disent bonjour à la russe (Elle s’embrassent quoi...).
(Long jump : left stick + ZR +B, pour la danse de l'air, se servir de l'énergie vitale qui circule dans le corps pour flotter et se déplacer dans les airs. Voilà, comment on fait un clip sans effet spéciaux...)
Alors vous allez me dire “mais KingKong, on n’y comprend rien à ce clip, tu peux nous expliquer ?”. Bien sûr car moult messages évidents sont cachés dans la toute fin du clip. Cette fin post-embrassade nous donne l’explication complète du clip :
Le message d’un point de vue du jeu
Rappelons qu’une figure (valets, dames, rois) sur les cartes est imprimée “en miroir” (c’est à dire que la diagonale haut reflète la diagonale bas). Nous avons donc deux fois le même personnage sur une seule et même carte. Ceci explique pourquoi nous avons deux Sayanee et que leur but est de se retrouver parce qu’elles ne forment qu’une seule et même entité. C’est d’ailleurs pour ça que lorsqu’elles se retrouvent, malgré le gouffre qui les séparent elles ont vocation à fusionner, fusion symbolisée par l’embrassade. Evidemment, ceci est l’explication pour les gens rationnels exclusivement.
Le message philosophique
ça ne vous a pas échappé, Sayanee s’auto-embrasse, comme si elle embrassait son reflet dans un miroir. Pour comprendre la philosophie de ce passage un tantinet narcissique, nous nous devons de citer l’un des plus grand philosophe du 20ème siècle : “On est tous homos. Je vais expliquer pourquoi. On est tous homos. Y a le homesexuel, et y a le homo, y a le homo parce que on s'adore. Moi je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. OK ? Alors on m'a donné un corps, et j'essaye de le respecter le mieux que je peux. Alors j'aime mon corps ; est-ce que je suis un homo ?" (Jean Claude VanDamme). Réfléchissez y la prochaine fois que vous vous voyez dans une glace entre deux poses plastiques ou une retouche de mascara.
Donner un sens au message du clip
Vous allez me dire, mais tu n’as encore rien dit sur la fin du clip ? C’est vrai et c’est pourtant ici la clé ultime pour comprendre le sens profond de Joker. Car des Jokers, on n’en voit pas un seul avant les dernières secondes du clip. En effet, une première carte apparaît, c’est la dame de cœur, suivie d’une seconde carte face cachée. Et donc qu’elle est l’explication ? Et bien c’est là que l’on joue la seconde carte face cachée : Joker !
Le message sous l’angle des NMB48”
Alors évidemment, la vraie explication dans tout ça, je l’ai gardée pour la fin. Sayanee n’est pas le Joker puisque c’est la carte de la dame de cœur (si vous avez bien tout compris des paragraphes précédents). Car le Joker, ce n’est pas Sayanee. Il fut un temps ou le Joker, c’était Jack Nickolson, vers 1989, mais ici, le Joker, c’est évidemment Mirurun. Eh oui ! En effet, désormais quand Sayanee doit s’absenter pour raison de concert, tournée ou autres, elle joue son Joker “Mirurun” à qui elle à confié les clés du camion NMB48, d'où la fin du clip : la dame de cœur est enfin reconstituée, mais comme elle doit faire une série de concert, elle pose son Joker “center Mirurun”. Eh ouais ! Quand vous ne comprenez pas un clip, vous pouvez me demander… ^^
Ce second titre c’est, comment dire… un gros contre pieds à Joker. Si vocalement, on retrouve une certaine jouissance auditive, l’instru m’a assez déçu. Bien moins facile d’accès que dans Joker, peu inspiré, assez quelconque, voire peu agréable en dehors de la basse qui fait carrément bien le job, il manque de consistance. Par exemple de 1’24 à 1’34, on dirait un passage tiré du jeu Splatoon… Si vous multipliez la vitesse par 10, on se retrouverait presque avec un single HKT (oui, je “taunt”, mais j’aime bien les HKT quand même). Qu’est ce que c’est que ce truc !?
Par contre je serais très curieux d’entendre la piste vocale sans l’instru parce que là encore, c’est superbe. Varié sans forcé, envoutant, Sayanee sauve ce morceau avec un chant de grande qualité. J’ai eu en tout cas au début la sensation qu’il y aurait eu bien mieux à faire au niveau de l’instru et j’ai eu un peu l’impression qu’une belle cartouche à été gâchée à cause de ça. Bref, je n'étais pas super fan de cette chanson qui ne m’a pas fait décoller malgré le titre (“ailes”, oui, le King Kong est multilingue, il a même un vieux reste d’allemand, mais je doute que ce soit utile ici…). Mais je la réécouterai pour la voix de Sayanee car au final, ça s’écoute quand même et j’ai fini par me faire à l’instru après plusieurs écoutes. Au jour ou j’écris ces lignes, je dois même dire que j’aime bien, ce qui n’était pas vraiment le cas à la première écoute.
SELON MON INTERPRETATION PERSONNELLE
C’est une chanson qui parle d’amour, sur le temps qui passe, la solitude et le monde qui est un labyrinthe et on ne sait pas où il mène. Ensuite elle a fait un rêve comme si elle était un papillon dans le ciel et se décide maintenant de voler avec ses plumes (c’était un gros papillon). Il ne faut pas pleurer et libérer son corps si vous voulez changer. Ensuite elle remarque un trou sur sa poitrine symbolisant le fait qu’elle était restée dans sa coquille sans regarder le ciel. Maintenant elle veux décoller et passer par dessus le mur, alors “brille mon cœur déchaîné !”. Je veux voir de nouveaux paysage et sentir la réalité.
Pour moi c’est clairement un message contre les casques VR et la réalité virtuel ou on est enfermé dans un monde virtuel sous un casque (la coquille) avec des mondes dans lesquels on est solitaire et dans lesquels on ne sait pas ou on va et que maintenant tout ça c’est fini, on va parcourir le vrai monde avec notre cœur à la recherche de l’amour en s’assumant comme on est en vrai.
Malheureusement, à l’heure actuelle, je n’ai trouvé les paroles que pour ces deux chansons...
Après le petit nid de poule “Wings”, nous revoici sur l’autoroute du bonheur avec un titre empli d’un enthousiaste nostalgique. Yume no koe c’est un instru génial, une batterie bien présente qui donne une bonne pêche au morceau, un piano qui fait figure de plateformes sur lesquelles on virevolte tel un moustachu à la recherche de sa princesse et une Sayanee au top.
Cette chanson est l’exemple de l’équilibre parfait entre rock et ballade, entre puissance et légèreté. En effet, le piano incarne la délicatesse, la batterie la puissance du titre et Sayanee oscille entre les deux de manière ultra maitrisée. Ajoutez à cela toujours un très beau boulot à la basse et la voix incandescente de Sayanee qui enflamme mon cœur à la première braise. Formidable !
Let’s go Crazy (en gros, faisons les fous) annonce la couleur dès le titre. Chanson rock qui rappelle le bon vieux rock anglo-saxon d’antan (la batterie sonne très 80’-90’ sur ce morceau) avec quelques pointes de rock californien des années 90-2000, elle conserve bien le style typique de Sayanee instauré jusque là avec brio lors du premier album. En tout cas, voilà une chanson qui fait bouger et jumper. C’est le genre de chanson ou le plaisir est immédiat car on entre très vite dans la chanson. Bien rythmée, avec encore une fois pas mal de variation tant dans le chant que dans l’instru, le titre devrait mettre le public en joie assez facilement lors des concerts.
Sayanee retrouve ici ses racines de titre pur rock et ça va tellement bien avec sa voix, un peu à la manière de Smile de l’album Rainbow mais en encore mieux et avec plus de patate.
J’adore cette chanson !!!
On retrouve un peu de calme avec cette chanson assez bizarre. L’instru évoque à la fois un club de Jazz, le générique de Téléchat et les films des années 70 avec Pierre Richard (à 2’54 jusque 3’26 notamment, c’est un peu le grand melting pot). Je ne suis pas très fan de l’instru, qui malgré son originalité à du mal à suscité en moi un grand enthousiasme.
Au niveau vocal, c’est toujours aussi énorme. J’ai du mal à trouver quelque chose à dire en mal sur la performance. On ne peut pas partir sur de grandes envolées vocale sur une chanson de ce type. Or sur ce qui est présenté, c’est super carré. J’imagine bien Sayanee assise sur une chaise guitare à la main devant un parterre d’enfant en train de leur conter une histoire. Pourtant le petit côté Jazzy (il y a de la bonne trompette en plus) ou un peu étrange de l’instru (guitare sous Tranxène) fais qu’au final je ne sais pas trop à qui s’adresse cette chanson.
Ce n’est pas ma chanson préférée de l’album, mais on peut au moins lui reconnaître une grande originalité dans l’instru. Maintenant, je suis un peu partagé comme pour Wings : il y avait surement mieux à faire avec l’instru (bizarrement structuré tout le long avec un passage de guitare à 1’54 vraiment pourri et des moments vraiment très étranges comme celui à 2’54).
06 - Third Man
Cette chanson, composée en l’honneur du troisième homme, François Bayrou, est une pure merveille. Première vraie pure ballade de l’album, cette chanson devrait passer le test de la playlist de Gocchisama. Parce que qualitativement, c’est du 5 étoiles. Violon, guitare, basse, batterie et un soupçon de piano, en parfaite osmose, accompagnent et subliment un chant qui me vend du rêve (le petit break à 2’52 tout en douceur, une merveille).
Je me suis régalé les oreilles avec cette chanson qui est pour moi l’une des grandes réussites de cet album. Une chanson parfaite du début à la fin et à tout les niveaux : instru, voix, production, c’est maitrisé, bien construit, Je suis conquis, comme la lune en 69 (et n’oubliez pas le "quis", c’est très important). Indispensable !
07 - Doushite Doushite
On enchaine avec un titre rock de plus de 5 minutes. Du rock certes relativement calme toujours, mais diablement accrocheur. La chanson est juste excellente et avec la même recette, on obtient le même résultat : batterie, basse, guitares et le chant de Sayanee, ça fonctionne très très bien.
Les 5 minutes passent très vite et le titre est réussi du début à la fin (Le passage de 3’12 à 3’35 parmi d’autres est tellement bien !). Elle peut en faire 100 de ce style, je ne m’en lasserait jamais. Soulignons que les musiciens font quand même du bien beau boulot.
Il y a une autre formule qui fonctionne très bien, c’est le piano/violon/batterie/chant de Sayanee. Ça marche très très bien aussi. On est clairement plus dans le domaine de l’émotion avec cette chanson. Ça pourrait très bien faire une musique de film ou un ending d’anime.
Superbe ballade avec une ambiance assez triste mais apaisante, je trouve que les 30 dernières secondes sont particulièrement majestueuses. En fait, Sayanee est super forte quand elle fait du Sayanee… Evidemment, je ne peux que recommander ce titre, assez sombre, un peu solennel, mais surtout tellement magnifique.
09 - Nando Demo
Bien plus positive dans les sonorités que la chanson précédente, Nando Demo, est une bonne chanson qui, si elle ne se démarque pas spécialement dans cet album, prend des bonnes choses des chansons précédente0 :. un chant très agréable et un instru solide avec des moments relativement doux et d’autres plus dynamiques.
Bien que la batterie et la basse soit toujours en bonne place pour donner corps au morceau, la guitare et le violon sont ici bien mis en avant. l’ensemble est très harmonieux et bien construit. C’est super carré. J’aime beaucoup.
Voilà un morceau qui m’a surpris puisque assez différent des autres chansons rock de l’album. Cette chanson ne plaira peut être pas à tout le monde, mais je l’ai trouvé personnellement assez sympathique après quelques écoutes. Au niveau du chant c’est très différent, au niveau de l’instru aussi. Si spontanément ce n’est pas forcément le titre vers lequel on irait en priorité, il apporte un peu de diversité et de fantaisie à l’album.
C’est ainsi à grand renfort de batterie, ultra présente, et avec un chant beaucoup plus “direct” que se poursuit l’album. Je disais en conclusion de Rainbow que j’espérais avoir des titres où Sayanee lâchait un peu les chevaux. Ce n’est pas encore à ça que je pensais, mais on a déjà plus de puissance dans ce titre aux influences encore bien rock que dans les autres chansons qui sont plus techniques et subtiles. C’est au final une bonne chanson pour qui souhaite sortir un peu du créneau plus traditionnel de la ballade rock à la Sayanee.
Décidemment, cet album alterne chanson rock et titre plus calme. Cette fois c’est vraiment très calme. C’est le genre de titre que vous écoutez allongé dans le noir après une journée de travail usante pour vous relaxer un peu. Cette chanson est parfaite pour ça. Le petit instru est vraiment tranquille avec cette fois un piano qui compose une grande partie de l’instru.
Vocalement, c’est vraiment le grand contraste avec la chanson précédente, car c’est une chanson faite pour vous déstresser. C’est super agréable. C’est 4’30 de massage auditif. J’aime aussi beaucoup cette chanson.
Un peu dans le même style que la chanson relaxante ci dessus, avec un instru (un tout petit peu moins) calme mais toujours une voix qui fait encore une fois des merveilles (le passage à 4’35 est tellement magnifique). Ce titre pourrait très bien faire un bien beau ending pour un film d’animation, comme un Disney ou un Ghibli.
Notons que la chanson qui fait pas loin de 6 minutes à quelques secondes près passe toute seule. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise, c’est beau !
13 - Hotaru
On termine l’album sur une chanson beaucoup plus punchy et catchy qui donne envie de bouger la tête et les épaules. Voici donc en conclusion de l’album une chanson que j’ai trouvé excellentissime. Déjà elle a un bon rythme et il n’y a pas de chanson de ce style dans l’album. Certes, on retrouve notre batterie, très à l’honneur sur cet album, plus que sur Rainbow je trouve et nos guitares (y compris la basse), mais elles se font relativement discrètes. Il en ressort un titre qui est assez facile à écouter car non surchargé et malgré tout assez dense.
Je l’ai déjà dit mille fois, mais je vais le redire une fois de plus, je suis complètement envouté par la voix de Sayanee et ce n’est pas ce dernier titre qui changera quelque chose : J’adore. Cette conclusion de l’album est vraiment un titre frais qui m’a laissé une bien bonne impression et donne envie de se le réécouter du début parce que finalement c’est passé très vite tout ça...
CONCLUSION
Après un premier album excellent, la sortie d’un second album n’est jamais évident, car on est très attendu et le risque de décevoir est donc important (surtout que certains artistes se servent des chansons déjà écrites mais non sélectionnées pour le 1er album qui sont donc moins fortes pour remplir le second). Pourtant Yamamoto Sayaka s’en sort très bien une nouvelle fois avec un album qui sait surfer sur le style de son prédécesseur avec des morceaux rock et des morceaux plus doux, mais aussi tenter quelques nouvelles choses dans des morceaux comme Wings ou Kassai Kassai. Deux chansons qui m’ont un peu désarçonnées lors des premières écoutes et qui au final s’avère plutôt très bien et apporte un peu de renouveau. Pour le reste, les chansons sont vraiment très bonnes voire excellente ( dans le style dont les premier jalons ont été posé à la sortie de Rainbow. Je pourrai toutes les citer, tant la qualité est homogènes. Je laisserai chacun se faire sa propre idée de sa ou ses chansons favorites.
On retrouve avec identity la qualité de la production de Rainbow. Bon son, bon mixage. Les instrus sont denses et riches si on prend la peine de s’y attarder (notamment au casque, c’est du bonheur). Excellent boulot de ce côté dans l’ensemble de l’album. A part certains passages de Wings en peu en deçà, il n’y a rien à dire de ce côté. C’est propre, c’est intelligent. L’alternance des morceaux calmes et énergiques est également très judicieux,
En ce qui concerne Sayanee, elle s’en sort à la perfection. Je me répète, mais moi elle me fait rêver avec sa voix. Je trouve qu’elle a encore progressé depuis Rainbow qui était déjà excellent.
Un second album 5 étoiles à écouter sans bouder son plaisir. Que dire de plus à part espérer qu’il y aura un 3ème album aussi bon et peut être même, je l’espère, encore mieux !
Le 04 octobre 2017, quasiment un an après son premier album “Rainbow” sorti le 12 octobre 2016, Yamamoto Sayaka propose un second album : “Identity”.
Vous savez que quand Nikache ou Shinbaka parlent de Mayu ou Misaki de Jurina, Kacchan de Aachan, ou moi même de Sayanee, on entre dans une espèce de trance irrésistible qui fait que nous sommes plus enthousiastes que jamais. Mais d’un autre côté, il est bien plus facile de dire du mal que du bien d’une œuvre. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme mais aussi une goutte de sueur naissante sur le front que je m’apprête à donner mon avis sur Identity en espérant qu’il soit très difficile à faire.
L’album se serait vendu à 23 569 exemplaires le premier jour et 40 328 exemplaires en 2 semaines, ce qui, même si le chiffre final n’est pas encore arrêté, est quand même moins que le total du premier album (un peu plus de 64 000), mais permet malgré tout d’être la première chanteuse solo du 48 à atteindre les 100 000 exemplaires en seulement 2 albums.
40 328, c’est donc le dernier chiffre que j’ai trouvé (vous le savez, le KingKong est bilingue, il fouille sur les sites japonais, il ne sait rien, mais vous dira tout !). Je me demande ou est parti le tiers qui s’est évaporé (peut être en démat, qui ne semble pas pris en compte). Mais bon, à la limite, les chiffres on s’en fout. Ce qui nous importe, c’est de savoir si ce second album est du niveau de Rainbow, qui était fort réussi.
EDITION LIMITED
REGULAR
(Bien éloigné des pochettes de Rainbow qui pétaient la couleur et la joie, identity est beaucoup plus sobre. Les mannequins qui sont autour de Sayaka ont beaucoup fait parlé pour le côté « effrayant » (sûrement les même qui ont peur des clown et des poupées). Evidemment qu’il y a un côté symbolique puisque l’album s’appelle identity et la seule a avoir une identity propre sur la pochette, la seule à sortir de l’ordinaire, c’est Sayanee. Elle a un vrai visage avec des yeux et des cheveux sur la tête (#teamcheveuxlongs). Ces mannequins sans visages, finalement c’est la masse. C’est vous, c’est moi… en fait nous sommes tous sur la pochette ! (même si tous les mannequins sont féminins, ne chipotons pas, à peu de chose près on est tous fait pareil). Et Sayanee, elle a su trouver son identité propre pour ressortir de cette masse. C’est une pochette de winner. Elle ne sourit pas pour ne pas que nous nous sentions humilié sur le moment. D’ailleurs, comme dans les chansons, c’est même une invitation à ne pas pleurer et à relever la tête et pour gagner ! (avec son cœur). Bref une pochette moche mais très positive.
A choisir je préfère l’édition regular car sur la version limited, ça perd de son sens dans la mesure ou c’est cadré de trop près et en plus le maquillage pour faire comme celui des mannequins est pas génial et trop saturé)
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01- JOKERCe qui marque dès la première seconde de la chanson c’est la batterie, bien mise en avant sur ce morceau, ce que j’adore. Epaulée par un superbe violon d’une classe sans limite, une excellente basse et une guitare utilisée de manière pertinente en laissant la place aux autres instruments, l’instru est d’une redoutable efficacité. D’autant plus que l’on retrouve la production impeccable du premier album.
Et puis, évidemment, il y a la voix de Sayanee qui vient se poser sur l’instru et qui glisse merveilleusement bien pendant 4’34 comme le beurre sur la tartine. Comprenez bien encore une fois que la voix de Sayanee me fait vibrer comme... comme un téléphone portable, comme Jurina fait vibre Misaki dans ses review de 2 heures au lieu de 30 minutes, comme Mayu fait ruisseler les larmes sur les joues de Nikache ou trembler d’émotion la voix de Shinbaka. Bref, c’est quelque chose d’aussi inexplicable que la chaussure de Cendrillon qui ne va qu’à elle. J’ai retrouver la voix de sirène de Sayanee qui a captée mon attention dès les première note. Qu’est ce que vous voulez, je suis faible, j’ai encore craqué…
Cette chanson d’ouverture est clairement sur les bases de Rainbow Rose et de l’album Rainbow dans on ensemble. Un titre aux sonorités rock mais tout en subtilité au niveau du chant. Le choix de Joker comme introduction à l’album est particulièrement judicieux : la chanson est tout simplement excellente que ce soit l’instru (c’est précisément ce que j’attends qualitativement d’un instru) ou sur le plan vocal avec ses jolies variations tout le long de la durée de la chanson. Surtout, cette chanson reste dans ce que l’on connaît de la Sayanee en solo. Elle reste fidèle au style qui a fait le succès de Rainbow avec Joker.
Si ce titre aurait pu figurer sur Rainbow, il n’est pas un simple “copié/collé” pour autant et apporte vraiment de la fraicheur (l’instru très inspiré y est pour beaucoup, le chant de Sayanee étant toujours aussi impeccable). Au point que lors d’un test sur cobaye “hors fan 48” (sans maltraitance sur le cobaye, rassurez-vous), ça a beaucoup plu. J’ai juste envie de dire foncez écouter ce titre, ne serait-ce que pour écouter un instru de qualité si vous n’êtes pas particulièrement fan de Sayanee et ainsi vous rendre compte que sur certaines chansons des single du 48, la qualité est vraiment dégueulasse. Ce pur tube est complété par le PV de l’album que nous allons voir ci-dessous.
SELON MON INTERPRETATION PERSONNELLE
la chanson parle d’amour. Il s’agit de deux personnes qui se retrouvent après un long moment. La première dit que ça lui fait plus de bien de pleurer en la revoyant que des médicaments. Mais elle se demande si la personne qu’elle vient de retrouver n’a pas un problème car elle détourne les yeux. Elle entend alors les larmes et voit les cicatrices de son cœur qui ne se sont pas refermées avec le temps. Ça se termine par : c’est tellement génial de se retrouver car il n’y a pas de plus belle personne que toi que je connaisse… En gros. En vous remerciant !
LE PV
Disponible quelques semaines avant la sortie de l’album sur le youtube officiel de Sayanee (ou "Satanée" si vous tapez sur avec un correcteur automatique), le clip de Joker est le seul de l’album (a l’heure ou j’écris en tout cas, mais a priori, il ne devrait pas y en avoir d’autre).
(il serait temps de passer un peu de Monsieur propre sur cette table !)
On y découvre Sayanee version troubadour et son doppelgänger version plus “moderne” ainsi que le décor au court d’un long traveling : une table immense bien dégueulasse avec des restes de nourriture, de la bonne grosse poussière et autres déchets (ainsi que des cartes bien exposées, mais pas de Joker, bien qu’il n’ait rien à cacher). Cette table est une véritable porcherie, il y a même des souris. Et on découvre que les deux Sayanee font la taille de la fée clochette et que la table doit bien faire la même superficie qu’un terrain de football de Captain Tsubasa. Les deux Sayanee font marche vers le milieu de la table. Voilà en gros la première moitié du clip.
On constate d’ailleurs dès le début que le budget des effets spéciaux est d’environ 10 000 millions de milliards de yens (estimation personnelle) avec une rotation à 360 degrés autour de la table qui est quand même super bien réalisée, même pour du fond vert. Au passage, si vous êtes sensible au tourni, ce clip n’est pas pour vous puisqu’on tourne beaucoup autour de Sayanee aussi sur du 360°. Techniquement, ça m’a bluffé quand même. C’est super bien fait !!! OK, il n’y a qu’un clip, mais mieux vaut un clip comme ça qui déchire que 4 ou 5 avec 2 euros de budget et filmés dans un cagibi.
(Il est amusant de noter que les guitares des deux Sayanee sont composé d’une aiguille d’horloge pour l’une et d’une noix pour l’autre. Ça fait quand même très Disney dans l’esprit).
La seconde partie du clip voit l’histoire partie en cacahuète pour l’œil novice (Ne paniquez pas, je vous révèlerai l’explication du clip à la fin, bien évidemment) : Alors que les deux Sayanee continue d’aller à la rencontre l’une de l’autre, la puissance de leur cosmos (?) fait envoler les éléments de la table. Alors qu’elles arrivent au centre de ladite table, c’est terrible, la table est coupée en deux en son centre ! Sans hésitation, elles décident d’utiliser la technique du long jump de Mario et s’étreignent tout en lévitant au dessus du vide en utilisant le bukujutsu (La fameuse danse de l’air de l’école du maître des grues). Enfin réunies, elles se disent bonjour à la russe (Elle s’embrassent quoi...).
(Long jump : left stick + ZR +B, pour la danse de l'air, se servir de l'énergie vitale qui circule dans le corps pour flotter et se déplacer dans les airs. Voilà, comment on fait un clip sans effet spéciaux...)
Alors vous allez me dire “mais KingKong, on n’y comprend rien à ce clip, tu peux nous expliquer ?”. Bien sûr car moult messages évidents sont cachés dans la toute fin du clip. Cette fin post-embrassade nous donne l’explication complète du clip :
Le message d’un point de vue du jeu
Rappelons qu’une figure (valets, dames, rois) sur les cartes est imprimée “en miroir” (c’est à dire que la diagonale haut reflète la diagonale bas). Nous avons donc deux fois le même personnage sur une seule et même carte. Ceci explique pourquoi nous avons deux Sayanee et que leur but est de se retrouver parce qu’elles ne forment qu’une seule et même entité. C’est d’ailleurs pour ça que lorsqu’elles se retrouvent, malgré le gouffre qui les séparent elles ont vocation à fusionner, fusion symbolisée par l’embrassade. Evidemment, ceci est l’explication pour les gens rationnels exclusivement.
Le message philosophique
ça ne vous a pas échappé, Sayanee s’auto-embrasse, comme si elle embrassait son reflet dans un miroir. Pour comprendre la philosophie de ce passage un tantinet narcissique, nous nous devons de citer l’un des plus grand philosophe du 20ème siècle : “On est tous homos. Je vais expliquer pourquoi. On est tous homos. Y a le homesexuel, et y a le homo, y a le homo parce que on s'adore. Moi je me regarde toujours dans la glace, pourquoi ? Pour avoir un beau corps. OK ? Alors on m'a donné un corps, et j'essaye de le respecter le mieux que je peux. Alors j'aime mon corps ; est-ce que je suis un homo ?" (Jean Claude VanDamme). Réfléchissez y la prochaine fois que vous vous voyez dans une glace entre deux poses plastiques ou une retouche de mascara.
Donner un sens au message du clip
Vous allez me dire, mais tu n’as encore rien dit sur la fin du clip ? C’est vrai et c’est pourtant ici la clé ultime pour comprendre le sens profond de Joker. Car des Jokers, on n’en voit pas un seul avant les dernières secondes du clip. En effet, une première carte apparaît, c’est la dame de cœur, suivie d’une seconde carte face cachée. Et donc qu’elle est l’explication ? Et bien c’est là que l’on joue la seconde carte face cachée : Joker !
Le message sous l’angle des NMB48”
Alors évidemment, la vraie explication dans tout ça, je l’ai gardée pour la fin. Sayanee n’est pas le Joker puisque c’est la carte de la dame de cœur (si vous avez bien tout compris des paragraphes précédents). Car le Joker, ce n’est pas Sayanee. Il fut un temps ou le Joker, c’était Jack Nickolson, vers 1989, mais ici, le Joker, c’est évidemment Mirurun. Eh oui ! En effet, désormais quand Sayanee doit s’absenter pour raison de concert, tournée ou autres, elle joue son Joker “Mirurun” à qui elle à confié les clés du camion NMB48, d'où la fin du clip : la dame de cœur est enfin reconstituée, mais comme elle doit faire une série de concert, elle pose son Joker “center Mirurun”. Eh ouais ! Quand vous ne comprenez pas un clip, vous pouvez me demander… ^^
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02 - WingsCe second titre c’est, comment dire… un gros contre pieds à Joker. Si vocalement, on retrouve une certaine jouissance auditive, l’instru m’a assez déçu. Bien moins facile d’accès que dans Joker, peu inspiré, assez quelconque, voire peu agréable en dehors de la basse qui fait carrément bien le job, il manque de consistance. Par exemple de 1’24 à 1’34, on dirait un passage tiré du jeu Splatoon… Si vous multipliez la vitesse par 10, on se retrouverait presque avec un single HKT (oui, je “taunt”, mais j’aime bien les HKT quand même). Qu’est ce que c’est que ce truc !?
Par contre je serais très curieux d’entendre la piste vocale sans l’instru parce que là encore, c’est superbe. Varié sans forcé, envoutant, Sayanee sauve ce morceau avec un chant de grande qualité. J’ai eu en tout cas au début la sensation qu’il y aurait eu bien mieux à faire au niveau de l’instru et j’ai eu un peu l’impression qu’une belle cartouche à été gâchée à cause de ça. Bref, je n'étais pas super fan de cette chanson qui ne m’a pas fait décoller malgré le titre (“ailes”, oui, le King Kong est multilingue, il a même un vieux reste d’allemand, mais je doute que ce soit utile ici…). Mais je la réécouterai pour la voix de Sayanee car au final, ça s’écoute quand même et j’ai fini par me faire à l’instru après plusieurs écoutes. Au jour ou j’écris ces lignes, je dois même dire que j’aime bien, ce qui n’était pas vraiment le cas à la première écoute.
SELON MON INTERPRETATION PERSONNELLE
C’est une chanson qui parle d’amour, sur le temps qui passe, la solitude et le monde qui est un labyrinthe et on ne sait pas où il mène. Ensuite elle a fait un rêve comme si elle était un papillon dans le ciel et se décide maintenant de voler avec ses plumes (c’était un gros papillon). Il ne faut pas pleurer et libérer son corps si vous voulez changer. Ensuite elle remarque un trou sur sa poitrine symbolisant le fait qu’elle était restée dans sa coquille sans regarder le ciel. Maintenant elle veux décoller et passer par dessus le mur, alors “brille mon cœur déchaîné !”. Je veux voir de nouveaux paysage et sentir la réalité.
Pour moi c’est clairement un message contre les casques VR et la réalité virtuel ou on est enfermé dans un monde virtuel sous un casque (la coquille) avec des mondes dans lesquels on est solitaire et dans lesquels on ne sait pas ou on va et que maintenant tout ça c’est fini, on va parcourir le vrai monde avec notre cœur à la recherche de l’amour en s’assumant comme on est en vrai.
Malheureusement, à l’heure actuelle, je n’ai trouvé les paroles que pour ces deux chansons...
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03 – Yume no Koe Après le petit nid de poule “Wings”, nous revoici sur l’autoroute du bonheur avec un titre empli d’un enthousiaste nostalgique. Yume no koe c’est un instru génial, une batterie bien présente qui donne une bonne pêche au morceau, un piano qui fait figure de plateformes sur lesquelles on virevolte tel un moustachu à la recherche de sa princesse et une Sayanee au top.
Cette chanson est l’exemple de l’équilibre parfait entre rock et ballade, entre puissance et légèreté. En effet, le piano incarne la délicatesse, la batterie la puissance du titre et Sayanee oscille entre les deux de manière ultra maitrisée. Ajoutez à cela toujours un très beau boulot à la basse et la voix incandescente de Sayanee qui enflamme mon cœur à la première braise. Formidable !
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04 - Let’s go CrazyLet’s go Crazy (en gros, faisons les fous) annonce la couleur dès le titre. Chanson rock qui rappelle le bon vieux rock anglo-saxon d’antan (la batterie sonne très 80’-90’ sur ce morceau) avec quelques pointes de rock californien des années 90-2000, elle conserve bien le style typique de Sayanee instauré jusque là avec brio lors du premier album. En tout cas, voilà une chanson qui fait bouger et jumper. C’est le genre de chanson ou le plaisir est immédiat car on entre très vite dans la chanson. Bien rythmée, avec encore une fois pas mal de variation tant dans le chant que dans l’instru, le titre devrait mettre le public en joie assez facilement lors des concerts.
Sayanee retrouve ici ses racines de titre pur rock et ça va tellement bien avec sa voix, un peu à la manière de Smile de l’album Rainbow mais en encore mieux et avec plus de patate.
J’adore cette chanson !!!
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05 - YubikiriOn retrouve un peu de calme avec cette chanson assez bizarre. L’instru évoque à la fois un club de Jazz, le générique de Téléchat et les films des années 70 avec Pierre Richard (à 2’54 jusque 3’26 notamment, c’est un peu le grand melting pot). Je ne suis pas très fan de l’instru, qui malgré son originalité à du mal à suscité en moi un grand enthousiasme.
Au niveau vocal, c’est toujours aussi énorme. J’ai du mal à trouver quelque chose à dire en mal sur la performance. On ne peut pas partir sur de grandes envolées vocale sur une chanson de ce type. Or sur ce qui est présenté, c’est super carré. J’imagine bien Sayanee assise sur une chaise guitare à la main devant un parterre d’enfant en train de leur conter une histoire. Pourtant le petit côté Jazzy (il y a de la bonne trompette en plus) ou un peu étrange de l’instru (guitare sous Tranxène) fais qu’au final je ne sais pas trop à qui s’adresse cette chanson.
Ce n’est pas ma chanson préférée de l’album, mais on peut au moins lui reconnaître une grande originalité dans l’instru. Maintenant, je suis un peu partagé comme pour Wings : il y avait surement mieux à faire avec l’instru (bizarrement structuré tout le long avec un passage de guitare à 1’54 vraiment pourri et des moments vraiment très étranges comme celui à 2’54).
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06 - Third Man
Cette chanson, composée en l’honneur du troisième homme, François Bayrou, est une pure merveille. Première vraie pure ballade de l’album, cette chanson devrait passer le test de la playlist de Gocchisama. Parce que qualitativement, c’est du 5 étoiles. Violon, guitare, basse, batterie et un soupçon de piano, en parfaite osmose, accompagnent et subliment un chant qui me vend du rêve (le petit break à 2’52 tout en douceur, une merveille).
Je me suis régalé les oreilles avec cette chanson qui est pour moi l’une des grandes réussites de cet album. Une chanson parfaite du début à la fin et à tout les niveaux : instru, voix, production, c’est maitrisé, bien construit, Je suis conquis, comme la lune en 69 (et n’oubliez pas le "quis", c’est très important). Indispensable !
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07 - Doushite Doushite
On enchaine avec un titre rock de plus de 5 minutes. Du rock certes relativement calme toujours, mais diablement accrocheur. La chanson est juste excellente et avec la même recette, on obtient le même résultat : batterie, basse, guitares et le chant de Sayanee, ça fonctionne très très bien.
Les 5 minutes passent très vite et le titre est réussi du début à la fin (Le passage de 3’12 à 3’35 parmi d’autres est tellement bien !). Elle peut en faire 100 de ce style, je ne m’en lasserait jamais. Soulignons que les musiciens font quand même du bien beau boulot.
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08 - AiseyoIl y a une autre formule qui fonctionne très bien, c’est le piano/violon/batterie/chant de Sayanee. Ça marche très très bien aussi. On est clairement plus dans le domaine de l’émotion avec cette chanson. Ça pourrait très bien faire une musique de film ou un ending d’anime.
Superbe ballade avec une ambiance assez triste mais apaisante, je trouve que les 30 dernières secondes sont particulièrement majestueuses. En fait, Sayanee est super forte quand elle fait du Sayanee… Evidemment, je ne peux que recommander ce titre, assez sombre, un peu solennel, mais surtout tellement magnifique.
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09 - Nando Demo
Bien plus positive dans les sonorités que la chanson précédente, Nando Demo, est une bonne chanson qui, si elle ne se démarque pas spécialement dans cet album, prend des bonnes choses des chansons précédente0 :. un chant très agréable et un instru solide avec des moments relativement doux et d’autres plus dynamiques.
Bien que la batterie et la basse soit toujours en bonne place pour donner corps au morceau, la guitare et le violon sont ici bien mis en avant. l’ensemble est très harmonieux et bien construit. C’est super carré. J’aime beaucoup.
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10 – Kassai KassaiVoilà un morceau qui m’a surpris puisque assez différent des autres chansons rock de l’album. Cette chanson ne plaira peut être pas à tout le monde, mais je l’ai trouvé personnellement assez sympathique après quelques écoutes. Au niveau du chant c’est très différent, au niveau de l’instru aussi. Si spontanément ce n’est pas forcément le titre vers lequel on irait en priorité, il apporte un peu de diversité et de fantaisie à l’album.
C’est ainsi à grand renfort de batterie, ultra présente, et avec un chant beaucoup plus “direct” que se poursuit l’album. Je disais en conclusion de Rainbow que j’espérais avoir des titres où Sayanee lâchait un peu les chevaux. Ce n’est pas encore à ça que je pensais, mais on a déjà plus de puissance dans ce titre aux influences encore bien rock que dans les autres chansons qui sont plus techniques et subtiles. C’est au final une bonne chanson pour qui souhaite sortir un peu du créneau plus traditionnel de la ballade rock à la Sayanee.
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11 – Riku no SakanaDécidemment, cet album alterne chanson rock et titre plus calme. Cette fois c’est vraiment très calme. C’est le genre de titre que vous écoutez allongé dans le noir après une journée de travail usante pour vous relaxer un peu. Cette chanson est parfaite pour ça. Le petit instru est vraiment tranquille avec cette fois un piano qui compose une grande partie de l’instru.
Vocalement, c’est vraiment le grand contraste avec la chanson précédente, car c’est une chanson faite pour vous déstresser. C’est super agréable. C’est 4’30 de massage auditif. J’aime aussi beaucoup cette chanson.
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12 - Haru wa Mou SuguUn peu dans le même style que la chanson relaxante ci dessus, avec un instru (un tout petit peu moins) calme mais toujours une voix qui fait encore une fois des merveilles (le passage à 4’35 est tellement magnifique). Ce titre pourrait très bien faire un bien beau ending pour un film d’animation, comme un Disney ou un Ghibli.
Notons que la chanson qui fait pas loin de 6 minutes à quelques secondes près passe toute seule. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise, c’est beau !
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13 - Hotaru
On termine l’album sur une chanson beaucoup plus punchy et catchy qui donne envie de bouger la tête et les épaules. Voici donc en conclusion de l’album une chanson que j’ai trouvé excellentissime. Déjà elle a un bon rythme et il n’y a pas de chanson de ce style dans l’album. Certes, on retrouve notre batterie, très à l’honneur sur cet album, plus que sur Rainbow je trouve et nos guitares (y compris la basse), mais elles se font relativement discrètes. Il en ressort un titre qui est assez facile à écouter car non surchargé et malgré tout assez dense.
Je l’ai déjà dit mille fois, mais je vais le redire une fois de plus, je suis complètement envouté par la voix de Sayanee et ce n’est pas ce dernier titre qui changera quelque chose : J’adore. Cette conclusion de l’album est vraiment un titre frais qui m’a laissé une bien bonne impression et donne envie de se le réécouter du début parce que finalement c’est passé très vite tout ça...
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CONCLUSION
Après un premier album excellent, la sortie d’un second album n’est jamais évident, car on est très attendu et le risque de décevoir est donc important (surtout que certains artistes se servent des chansons déjà écrites mais non sélectionnées pour le 1er album qui sont donc moins fortes pour remplir le second). Pourtant Yamamoto Sayaka s’en sort très bien une nouvelle fois avec un album qui sait surfer sur le style de son prédécesseur avec des morceaux rock et des morceaux plus doux, mais aussi tenter quelques nouvelles choses dans des morceaux comme Wings ou Kassai Kassai. Deux chansons qui m’ont un peu désarçonnées lors des premières écoutes et qui au final s’avère plutôt très bien et apporte un peu de renouveau. Pour le reste, les chansons sont vraiment très bonnes voire excellente ( dans le style dont les premier jalons ont été posé à la sortie de Rainbow. Je pourrai toutes les citer, tant la qualité est homogènes. Je laisserai chacun se faire sa propre idée de sa ou ses chansons favorites.
On retrouve avec identity la qualité de la production de Rainbow. Bon son, bon mixage. Les instrus sont denses et riches si on prend la peine de s’y attarder (notamment au casque, c’est du bonheur). Excellent boulot de ce côté dans l’ensemble de l’album. A part certains passages de Wings en peu en deçà, il n’y a rien à dire de ce côté. C’est propre, c’est intelligent. L’alternance des morceaux calmes et énergiques est également très judicieux,
En ce qui concerne Sayanee, elle s’en sort à la perfection. Je me répète, mais moi elle me fait rêver avec sa voix. Je trouve qu’elle a encore progressé depuis Rainbow qui était déjà excellent.
Un second album 5 étoiles à écouter sans bouder son plaisir. Que dire de plus à part espérer qu’il y aura un 3ème album aussi bon et peut être même, je l’espère, encore mieux !