Episode #73 – Passe ton tour et passe moi le sel

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Gocchisama
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Episode #73 – Passe ton tour et passe moi le sel

Post by Gocchisama »

Voici l’épisode 73 de Podcast48, qui continue le cycle d’enregistrement avec saMiicchan en invité. Cet épisode est centré sur les HKT48 avec la release de leur dernier single + leur premier documentaire ! Mais c’est ce qui distingue surtout cet épisode des autres c’est surtout son intro… surement la plus folle et nawak qu’on ai enregistré jusqu’à présent ^^ (il y a également un petit bonus pour ceux qui regardent en vidéo ;))
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Au sommaire de ce soixante-treizième podcast :

RELEASE
– Saikou ka yo (HKT48, 8th single)
– Ozaki Shianin ga Naita Yoru (HKT48, 1st Documentary)

VARIETY
– NMB48 5th Generation 2016 Summer ~The Battle Began from here~

PLEASE LIKE MY OSHI
– Umeta Ayano (Umetan) (Team B)
– Ozeki Rika (Riichan) (Keyakizaka46)
– Hayasaka Tsumugi (Tsucchan) (Team 8)
– Kawamura Mahiro (Rottii) (Nogizaka46)

Enjoy ^_^
HKT48 Hako-Oshi
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Re: Episode #73 – Passe ton tour et passe moi le sel

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Saiko Ka yo! (7/08/2016)

A ce jour 291 706 exemplaires vendus, le 8ème single des HKT est donc devenu le single le plus vendus du groupe (non sans difficultés au début). Il marque aussi un vent de fraîcheur avec l’apparition de Matsuoka Hana ( la préféré de Goto du tandem football hour) en center, qui remplace Kodama Haruka, après 4 center consécutifs. D’autre ajouts de senbatsu son notable, comme Inoue Yuriya ( grâce au sousenkyo) et Tanaka Yuka (qui accompagne son push de gravure). On peut se demander si cette élan de renouveau s’accompagne aussi musicalement, et c’est ce qu’on va voir tout de suite avec la A-side, Saiko ka yo.

Saiko ka yo (the best) : Bon point tout d’abord c’est d’être foreigner friendly, tout le monde peut fredonner l’air de la chanson qui se veut clairement écrite pour bien marcher en concert, comme l’a été auparavant un certain Melon Juice. Pour avoir même inclus des chants de wotagei, je ne serais pas surpris si Sasshi ne soit pas intervenu dans la composition, étant une wota elle même. Même si les fans peuvent apprécier l’attention qui leur est porté, pour les néophytes la chanson parait encore trop édulcorée et manufacturé pour en extraire une originalité qui puisse attiser leur curiosité. Bemol aussi pour le PV, KFC, kokoro no placard, love trip, tous en commun l’enrôlement de la population pour en faire sortir une ambiance joyeuse et festive. Si l’on veut gagner en prestige, il faut se sortir de sa zone de confort.

Soramimi rock (le rock du mal entendant?) : curieux de savoir ce que la nouvelle team TII avait à offrir, et encore une fois matsuoka hana prend le rôle de center. Une sensation extrême de déjà vu m’envahit, et bien sûr l’instrumental de Give me Five me revient en pleine tête, malheureusement sans le charisme de celles qui l’ont constitué. Alors oui comme un give me five, ça s’écoute sans broncher, comme un give me five, ça se veut résolument optimiste et encourageant. Mais comme give me five, ça existe déjà. Si je dois écouter l’un des deux, ce sera toujours l’originel. Et c’est ça le problème. Petite remarque complètement biaisé et inutile, autant imamura maria gère bien les units, autant elle disparait totalement dans une chorégraphie de team. Ca prend une dimension assez comique.

Yume Hitotsu (un rêve) : Une surprise, puisque les membres graduées n’ont pas forcément de chanson de grad. On peut donc affirmer qu’Anai Chihiro a été une présence influente au sein du groupe que ce soit pour les membres ainsi que le management, au même titre qu’Akimoto Sayaka. Pour le coup le rythme lent est justifié, ce qui nous laisse le temps d’apprécier l’émotion que dégage la chanson. Ce n’est certe pas un Yume no Kawa, mais le capital bon sentiment est là et je ne serais pas étonné que la chanson se rank correctement à un request hour (tout du moins cette année) Et on en attend pas moins d’une chanson de grad.

Yozora no tsuki wo nomikomu (avaler la lune du ciel nocturne???) : Il y a un passage qui casse absolument tout dans cette chanson, et que je supporte pas. Pour le coup je reprend mon concept de manufacturé. On prend une mélodie ayant l’air cool et on fait control+c control+v sur l’ensemble de la partition. Même le petit solo de guitare électrique ne pourra sauver la chanson de mon grinçage de dent. De manière globale, c’est ce que je reproche aux productions récentes d’Aki-p pour faire du remplissage de B-side, on réutilise toujours la même instrumentalisation, Des synthé, une guitare electrique et une bonne grosse dose d’auto-tune. (pendant ce temps chez les Keyakizaka, on a du piano, de la guitare sèche, des claquettes, et des cris!)

Go bananas ! : Ah, de la trompette. C’est déjà un peu mieux. Mais c’est surtout le côté groovy que j’apprécie le plus dans ce morceaux. Entre le refrain et le côté Rap, ça rend déjà l’ensemble plus équilibré. Il a aussi survécu l’épreuve de la playlist, c’est à dire que c’est le morceau que j’ai le plus écouté sur mon portable. Sakura y est particulièrement cool dans le PV, avec ça coupe courte carré plongeant. Au même titre que Saiko ka yo, je pense que le titre marchera bien en concert. C’est d’ailleurs aux concerts où HKT se démarque le plus, donc clairement un plus.

Onna no ko damon, hashiranakya (because i’m a girl, i must run) : Encore une surprise en theater edition, carrément un solo de matsuoka hana. ( et quand on sait son spot au senbatsu des AKB48…) la pression est d’autant plus grand que la chanson doit convaincre pour justifier son push. Sans être aussi irritant que la B-side de la team H, on s’attriste à oublier la chanson aussi vite qu’on l’a écouté. Certes, la theater est le morceau le moins impactant ( sans PV) mais ça reste des ressources sollicités pour une enième chanson qu’on va archiver dans la monumentale discographie du 48group. Et c’est bien dommage.

Bonus : Dans la contuinité des précédents single, les filles nous invitent à une emission Odekake ( sortie en plein air) premium, c’est à dire avec l’intégralité du groupe et des activités plus costauds. En bref, une partie part en exploration de spéléologie (visite des grottes), une autre fait la cuisine, et la dernière fait du canoe (mon préféréà. Rien d’exceptionnel mais on apprécie toujours ce slice of life où il en faut peu pour être heureux. Ce qu’on aime (comme le barbecue, la sortie aux parc d’attractions) c’est l’interaction entre les membres, l’atmosphère bon enfant où tout le monde passe un bon moment (ptet Haruppi qui mange toute seule parce qu’il n’y a plus Anai chihiro). On peut cependant regretter un manque d’originalité ( qui impacte l’ensemble du single d’ailleurs) où la piste des nogizaka ( video individuelles auto produites) pourrait redynamiser le format du single.

Conclusion : Hypocrite que je suis, je me donne un air très sévère envers ce 8ème single alors que je sais pertinemment que je vais m’y époumoner allègrement pendant un de leur concerts. J’assume, car il faut que je le dise, mon sentiment n’est pas nouveau. Les HKT ne sortent pas des sentiers battus, proposant encore et encore une formule kawaii idol qui, au plus sécurise, stabilise les ventes à leur niveau habituel. Le risque est plus profond, celle de converger à une mise en case, un formatage où le fan moyen pourra prédire le schéma du single des HKT avant même que celui soit sorti. C’est d’un point de vue strictement musical, car l’effort de diversité dans le senbatsu est quand à lui louable. Je ne demande pas de créer un genre nouveau comme les BABYMETAL, mais toucher des doigts de pieds un répertoire plus large, plus excitant profiterait énormement aux HKT48. Le côté mature serait elle une piste?




Documentary of HKT48 (14/09/16)

Nous avons la variété, les single, les concerts pour apprécier le groupe dans son ensemble. Mais pour arborer l’aspect inconnu, ce côté intime qu’on ne soupçonne pas de nos chère idols, ce sont bien les makings of et ces fameux documentaires qui nous l’offrent. Ces longs métrages ont une valeur particulière pour les fans car ils nous permettent de nous rapprocher de ce que les membres ressentent vraiment. Certes, la compréhension en interne a été abordé dans le livre des HKT “kusattara, make” mais pour la fanbase étrangère, le documentaire reste toujours le moyen le plus à portée pour mieux connaitre le groupe. ( attention au spoilers)

Particularité principale; Sasshi a été la réalisatrice du long métrage, c’est à dire qu’elle a choisi le contenu et le montage. Ce film, c’est son point de vue, sachant qu’elle a celle du côté idol et du côté management. Clairement une force, puisqu’au lieu de se mettre en avant, elle s’auto-use comme vecteur de communication à travers duquel les membres (ici le senbatsu) se confient. Le documentaire est construit intelligemment, en continuité chronologique. C’est simple mais efficace.

Raconter du début à la fin était dangereux : cette linéarité aurait pu porter préjudice au dynamisme du documentaire. Cependant le film est ponctué par des pep talk ou les filles se parlent entre générations respective, des tête à tête notamment avec le senbatsu des HKT, et des flashbacks comme par exemple la première gen s’entrainant avant Sasshi. Sakura est méconnaissable!

Sans tomber dans la paraphrase, on peut segmenter le documentaire en 4 thèmes majeures :

La notion de center au sein du groupe et ses effets(L’arrivée de Meru en tant que center et le ressenti d’Haruppi à ce moment. même chose pour Mio et Meru pendant hikaeme i love you)
La relation entre l’idol est sa fanbase (Sakaguchi Riko et ses fans)
Le lien entre les membres eux même (graduation de Goto izumi, Iichan)
La vie d’une theater girl ( Ueno Haruka)

Hormis les flashbacks des précédents concerts des HKT48 et du sousenkyo, c’est sous ces 4 thèmes que le documentaire prend sa signature / son caractère. On voit que Sasshi a opté sur un point de vue assez personnel, plutôt que dans sa globalité. Ca a permis d’approfondir le sujet, ce qui est attendu d’un documentaire.

L’histoire d’Haruppi est la plus connue de tous, si on exclut le transfert de Sasshi. Pour la première fois, une center perd son statut au profit d’une KKS et pose la crédibilité et la brutalité de la décision. Un moment fort qu’il était impossible de ne pas retranscrire. Il est le symbole d’un groupe HKT en manque de repère soumis à des changements drastique pour rebondir. Le senbatsu est une histoire très personnel, qui implique l’émotion plus que la raison. La réaction de Mio le montre parfaitement aussi.

L’histoire de Rikopi est une découverte, très appréciable. On ne se doute pas de la passion que peut éprouver un fan pour soutenir son oshimen. Lorsque Rikopi est choisi dans le senbatsu de Shekarashika, on comprend à quel point ce que cela signifie pour eux. C’est nul doute le capital émotion de ce documentaire. Autre plus value, on a pu voir comment fonctionnait le choix du senbatsu; les cadres du management se réunissent et Aki-p est de la partie. Le choix des senbatsu est mûrement réfléchi et c’est rassurant. Sur le polycopié, on remarque un senbatsu “fixe” et 5 case vierges, qu’on peut déduire comme les spots disponible pour le single.

HKT48 c’est aussi l’histoire d’une bande d’amis, qui vivent ensemble un expérience unique. Cela crée forcément des liens. Les fans extrapolent souvent les relations entre elle; ce que le management veut nous faire croire et ce que les fans souhaitent. Souvent loin de la réalité. ( Milky Sayanee, Acchan et Yuko, Haruppi et Sakura). On apprécie l’authenticité, le côté brut du passage ou la seconde gen est rassemblée pour assister au stage de graduation de Iichan (comparé à d’autre passage proche du voyeurisme bonus). C’est peut être difficile de comprendre si on est neophyte. Clairement connaître tout le monde est un plus. Pour ceux qui veulent ressentir sans connaitre, je recommande le sotsugyo d’Acchan ou Akimoto Sayaka.

Mais le choix judicieux du thème principal est bien le focus d’Ueno Haruka, une quasi inconnue theater girl des HKT, qui se dit elle même “sans ambition”. Le fait d’apparaître en début, milieu et fin du documentaire indique bien de l’attention portée sur elle. C’est le thème qui porte le message du documentaire. Un message d’espoir, où chacun à sa chance pour briller. On voyait une Harutan envieuse du senbatsu, une Haruka qui s’ouvre peu à peu à Sasshi de son mal être de ne pouvoir pas être à la hauteur (Ueno Haruka est la under de Sasshi pendant les Stage). Le fait que Sasshi lui donne la chanson de fin du documentaire était un moyen de la ré-encourager, et ça marche. Pas que pour elle mais pour toute les membres qui attendent leur tour.

Les Bonus ne sont pas en reste, avec un excellent second point de vue du dernier Sousenkyo et l’intégralité des pep talk et face a face ( par contre non japonisant s’abstenir, c’est que de la discussion. En tout cas on en apprend beaucoup des différents point de vue.)

En conclusion le documentaire s’avère une bonne accroche pour les curieux grâce à sa grande couverture de l’histoire du sister group, et est satisfaisant pour les fans en mettant en évidence une approche personnelle d’HKT48 avec Sakaguchi Riko et Ueno Haruka (on peut reprocher de déjà connaitre pas mal, mais ça dépend trop du degré de fan du spectateur). Ce que l’on pourrait reprocher à ce long métrage serait à mon avis son ambiance “trop calme” pour espérer secouer le spectateur. Le rythme était bon ( séquencé sans se répeter) mais était inégal sur certains passages. ( temps fort temps faible). Cela aurait pu être évité par plus d’Off-dialogue de la part de Sasshi (pas de temps mort), et plus de musique de fond (pourtant avec Melon Juice unplugged, et Wink wa sankai a capella). Certains reproche aussi de ne pas assez couvrir les concerts pourtant la pierre angulaire du groupe, mais je ne suis pas d’accord puisque ceux là sont mis en avance dans leur propre bonus avec le making off.

Est ce que ce documentaire pouvait être mieux réalisé? Sans doute. Certains passages paraissent inutile (comme la confrontation avec l’ancien manager). Mais Sasshi a réussi à proposer un contenu apaisé et épuré, sans tomber dans une grotesque surenchère de montagnes russes émotionnelles. Pour une producer débutante, c’est plus qu’honorable. J’ai personnellement apprécié ce documentaire.
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Re: Episode #73 – Passe ton tour et passe moi le sel

Post by Lily »

Je suis très d'accord avec ton article.
Ton commentaire est super bien écrit, bravo ! C'est exactement ce que j'ai ressenti en regardant le documentaire.
Pour moi, il s'agit du meilleur que j'ai vu, jusque là.
On voit pas mal de choses, comme les sotsugyou, quelques membres qu'on voit pas trop (Rikopi et Harutan), l'idée des senbatsu (pourquoi telle ou telle membre a été choisie)... et puis un autre point positif c'est que ça part d'un point de vue d'une autre membre (ici Sasshi, qui est carrément la personne qui a choisi ce qu'il y aura dans le doc).
Ca change vraiment. En plus, je trouve qu'elle fait une très bonne productrice :D
Il est vraiment unique. J'ai eu l'impression de voir que des choses complétement nouvelles.
J'ai aussi aimé comment Sasshi a rendu visite aux autres membres, j'ai trouvé ça sympa de voir à quel point elle est proche d'elles.

Pour moi, il est vraiment très positif, on voit bien l'envers du décor et puis j'ai même appris à connaitre Harutan, que j'aimais bien mais sans plus.
Vraiment génial :D
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Re: Episode #73 – Passe ton tour et passe moi le sel

Post by Gocchisama »

Ah c'est sûr, voir Murashige Anna confiante au point de dire qu'elle sera jamais sorti du senbatsu, ça m'a beaucoup surpris! De base elle n'a jamais été ultra populaire, alors je ne voyais pas d'où venait sa confidence...

en tout cas elle a beaucoup appris de son eviction.
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