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Episode #81 – ​Est-ce que la culture idol rend les fans sexi

Posted: 04 Apr 2017, 01:04
by Gocchisama
Voici l’épisode 81 de Podcast48, le dernier du cycle d’enregistrement avec O_R La veed (occhan) en invitée. C’est le troisième du Podcast48 3.0 avec la nouvelle formule : Vous aurez donc toujours 1 News/débat, 1 Big chronique sur laquelle on rentrera bien dans le détail, et de nouveau une Mid et puis une Speed Chronique.

N’hésitez pas à nous faire des retours sur cette nouvelle version de Podcast48.

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Au sommaire de ce quatre-vingt-unième podcast :

NEWS / DEBAT
– Le senbatsu du 1er single des NGT48

BIG CHRONIQUE
– Est ce que la culture idol rend les fans sexistes ?

MID CHRONIQUE
– Sonzai suru Riyuu (5th Documentary of AKB48)

SPEED CHRONIQUE
– NGT48’s Niigatta Friends! (Variety, NGT48)

Enjoy ^_^

Re: Episode #81 – ​Est-ce que la culture idol rend les fans

Posted: 04 Apr 2017, 01:05
by Gocchisama
Les notes du débat :

Le sexisme dans le 48group
Préjugés, stéréotype, et généralisation. En général Les dossiers épineux comme l’homophobie, le racisme et bien sûr le sexisme deviennent tabou à cause de leur complexité et l’impossibilité de tenir un argumentaire sérieux sur les réseaux sociaux. Mais pas pour Podcast48, libre de leurs opinions et décomplexés ! Courageux que nous sommes, nous allons nous attaquer au côté obscur de la force, ce que la pensée occidentale ne comprend pas voir rejete complètement. Est ce que la culture idole rend les fans sexistes?

Les idols ont leur lots de mauvaise image. Déjà on dissocie les idols du statut artiste. Comme si, quand on n’est pas auteur compositeur interprète, eh bien tu n’es pas légitime. Un sous jacent de la pop culture japonaise qu’on arrive pas vraiment à assumer? Une partie est vrai. Pour être idol, on a pas besoin d’être une excellente chanteuse ou danseuse. Ce qu’on l’on vend, c’est une image.

Le marketing agressif : production marketing manufacturée endommage beaucoup l’essence artistique des idols. On ne voit que l’instrumentalisation des filles pour se faire du profit. Le service rendu au fan ( handshake, 2 shots) ne relève plus de l’artistique, décrédibilisant un peu plus les idols comme acte musical. ( mais les Nogizaka reprennent du terrain). On peut aussi supposer que ça encourage ces mêmes idols de prodiguer une personnalité “type” pour séduire les fans et les pousser à dépenser plus.

Le gout musical, un point assez subjectif ( puisque l’attrait à un style musical dépend du goût de la personne) mais quand même avec certains traits objectif, comme la sur-utilisation de l’autotune et l’instrumentalisation récurrente qui peuvent irriter certain.

Enfin, c’est le point principal, c’est revenir à l’image que l’on projette sur le fan : des jeunes filles japonaises pures et innocentes, que l’on fait poser dans des maillots de bains ou tenue sexy dans l’hypocrisie la plus totale. C’est sans compter aussi l’image de l’homme japonais moyen voir médiocre, célibataire incapable de trouver l’amour qui se sèvre devant l’illusion d’une relation romantique avec son idol préféré.

Que ce soit le système, les fans, voir même les idols ( qui sont des instruments) tout le business idol est vu par société comme vicié et malsaine.

Dans tout cliché, il y a une part de vrai, est le podcast se doit de fournir cette part de vérité. Elle découle tout d’abord des mutations de la société japonaise en elle même. Le japon a vécu sa transition démographique et économique depuis bien longtemps; non seulement les femmes sont de plus en plus indépendantes et carrièriste, mais entretenir une relation, voir avoir des enfants est assimilé pour certains comme trop coûteux ou implique trop d’investissement personnel. C’est ce qu’on appelle les “herbivore”, ces hommes qui ne sont plus intéressé dans une relation, ou pire, qui ont perdu leur virilité.

Ce phénomène est pris au sérieux par les autorités japonaises, car la question de la natalité au japon est crucial ( le japon perd de sa population). ( problème différent de la Chine qui elle a une disparité entre garçon et fille).

Mais quelle est donc la relation avec les idols? Et bien l’essence de cette sub culture peut être vu comme une alternative “sur mesure” et plus simple d’une “relation romantique”. Avec les idols, on a encore le choix du degré d’implication, et on peut arrêter à tout moment. Combler ce manque affectif, car oui les idols relève beaucoup de l’affectif plus que de l’artistique, a été une réponse adéquate à un problème de société typique du japon voir des sociétés modernes/avancées.

Le côté unidirectionnel est assez dangereux, puisque le fan risque d’assimiler le sexe opposé à l’image que reflète les idols. Alors que pas du tout. Le genre féminin et tout autant complexe que le genre masculin, et prend toute sorte de forme. Il y a un risque d’idéaliser la relation, la rendant en même temps impossible. Le fan s’ampute d’un certain sens critique qui se doit d’être proche de la réalité. La culture “otaku” y est aussi pour quelque chose. Une personne est tellement impliqué dans sa passion ( les idols en l’occurence) qu’il met de côté le reste, ou idéalise.

En réduisant le genre féminin à un certain idéal, il y a bien une forme de sexisme. Car si le fan ressent un écart de la part de l’idol de “l’image” qu’il a d’elle, il la désavoue tout simplement. Malheureusement la culture idol encourage le jugement, puisqu’il est très facile de changer de favorite. Dans la relation fan idol, y a t’il une responsabilité de l’idole de répondre aux attentes du fan?

Comment est il concevable de voir priscilla poser en bikini lorsqu’elle était enfant chanteuse? Pourquoi la gravure est elle largement accepté au japon?

Ici on s’oppose à l’aspect mignon et innocent d’une idol, hyper sexualizant la gravure idol et interpellant le désir charnelle. Les gravures idols sont souvent pulpeuses et bien en chair, et sont une catégorie à part entière. Leur existence est simple; elle répondent à une demande, c’est un business. Mais est ce que cette sexualization, objectification de la femme n’entraine pas ce même problème de sexisme? Une femme avec des mensurations avantageuses et un visage de bébé n’est pas très réaliste.