MON AVIS SUR «JABAJA»
Avant de commencer, je précise que j’ai opté pour la transcription de katakana que j’ai vu le plus souvent (“JABAJA”) alors qu’on trouve aussi parfois du “JYAABAAJYA” (???). Celà dit, avec mes premiers petits débuts en japonais, j’aurais plutôt opté personnellement pour ”JAABAAJA”. Au final, tout ça c’est un peu Schtroumpfs-vert et vert-Schtroumpfs, puisque ce mot n’existe pas vraiment, hein !
Jabaja est donc le premier single AKB48 de l’année 2018. Enfin, “oui et non”. Certes, ce n’est pas la première fois qu’un single AKB48 comprend une face A numériquement renforcée par des membres des groupes soeurs. Certes, ce n’est pas la première fois que les faces B sont attribuées à chacun des groupes de la famille 48 (avec un soupçon de 46) plutôt qu’aux teams AKB. Mais du coup, est-ce vraiment un single AKB48 ? Les AKB48 existent-elles toujours ? Ou faut-il désormais parler de single 48group sous logo AKB48 ? On peut se poser la question.
Si dans le fond, mélanger tous les groupes pour faire des chansons ensemble de temps en temps pour marque un évènement particulier est une idée géniale, le faire si souvent et sans raison particulière autre que de maintenir les AKB sous respiration artificielle des groupes soeurs, ça l’est nettement moins. Cette fois j’ai vraiment l’impression que les AKB48 ont été complètement dilluées dans la masse familliale. En l’absence dans leur rangs d’une puissante relève prête à faire perdurer le leadership du 48 group, les AKB vont devoir continuer à vivre (au moins un temps) en s’appuyant sur les groupes qu’elles ont vu naître et grandir à leur côté.
On pourrait se lancer dans le débat sans fin sur la gestion et le renouvellement des leaders charismatiques “purement AKB”, mais on va s’en tenir au contenu de ce single en commençant par les pochettes parce que sinon demain on y sera encore.
LIMITED B ET E
REGULAR C et D
[
Dans mon avis à chaud (quelques posts plus haut), j’avais dit que les pochettes avaient été réalisées par un daltonien sourd et muet. Evidemment, c’était une figure de style car on peut être sourd, muet, et faire d’excellentes pochettes malgré le handicap. Par contre, je conserve des doutes sur la perception des couleurs de la (ou des) personne(s) en charge de leur création. J’ai pris 4 exemples ci dessus : l’édition limited B et E et l’édition Regular C et D (le choix des pochettes comprenant Sayanee et Mirurun est évidemment une pure coïncidence, bien sûr).
Comme on peut le constater, les éditions limited proposent des photos en pied, les éditions régular des portraits. Personnellement, celle que j’aime le plus en pied est probablement la limited B et en ce qui concerne les portraits ça serait la regular D (d’oû mes exemples). Mais franchement, globalement je trouve ces pochettes assez moches.
Si on prend l’exemple de la limited B, ou on a des filles toutes mignonnes (Mikurin, Ogiuuka, Komi, soit 3 membres que j’apprécie beaucoup), l’expérimenté Yukirin qui fait encore illusion et même une Sashi qui fait bonne figure, on devrait avoir une pochette qui déchire. Pourtant, la pose n’est pas vraiment une pose et l’équipe “mignonnes” a l’air de préférer une séance de roulette chez le dentiste plutôt que d’être là. Du coup, il n’y a pas vraiment de plaisir à regarder cette pochette. Comment peut on rater une photo avec ces filles là ? L’exploit est d’autant plus impressionant que c’est à peu près pareil sur toutes les autres pochettes ! Avec cette sorte de “best of “ (ou “super compil” pour les plus taquins) du 48 group on se retrouve avec des pochettes sans saveur. Comment est-ce possible ???
Cette sensation est renforcée par l’espèce de filtre délavé déguelasse. On dirait que les pochettes sont restées trop longtemps au soleil et les couleurs sont à moitié parties. On dirait presque des couleurs pour lunettes 3D avec le bleu, le rose en fond et les petites touches de vert sur les vêtements. A mon sens, il aurait fallu au contraire faire ressortir les couleurs et surtout ne pas les mélanger n’importe comment avec des couleurs qui ne vont clairement pas ensemble.
Bref, je les trouve limite ignobles. Je dis “limite” parce que “elles sont quand même bien nos idoles”. Ça reste un plaisir de les voir et ça sauve le truc du naufrage complet, mais c’est décevant par rapport au potentiel quasi sans limite de cette petite réunion familliale.
AKB48 - JABAJA
Mon avis a peu évolué depuis mes toutes premières impressions : cette face A est une très grosse déception. C’est mou, l’instru comme le chant n’est pas plaisant à écouter et le Jabaja aurait pu être remplacé par “Yabadabadou” que ça aurait été la même chose.
On peut légitimement se demander comment on en est arrivé là . Si on peut comprendre qu’au bout de 51 singles, on peut avoir des baisses d’inspiration, on comprend moins que celà dure depuis plus de 2 ans. A croire que cette histoire de groupe qui devait durer 10 ans était vraie : on avait prévu dès le départ un stock de 10 ans de single et au bout de la 11ème année le stock de single étant épuisé on a commencé le bricolage sur les singles suivants avec plus ou moins de bonheur… Bien sur que cette hypothèse est complètement fantaisiste, mais quand on compare les singles de 2008 à 2015 avec ceux de 2016 à 2018, on se rend compte qu’il y a quand même un problème (en principe).
Peut être que le flou artistique au sujet de la center chez les AKB joue aussi dans cette perte de qualité des compositions. C’est possible. J’avais déjà dit que je n’étais pas spécialement fan de Okada Nana et de l’aura de “mère supérieure du couvent” qui l’entoure même quand elle sourit m’a toujours fait un peu bloquer. Néanmoins, je pense que chacun dévrait avoir sa chance de briller à n moment et je pense que sur ce single, elle fait quand même de son mieux. Mais comment briller sur une chanson aussi fade ? C’est impossible.
Il est possible aussi que Nana ne soit pas forcément le meilleur choix pour un center durable et je crois qu’elle ferait en revanche une très bonne manager générale. En center, il lui manque quelque chose. Probablement une touche de fun qui la rendrait moins austère. Des personnalité comme Nana, il en faut dans le groupe car c’est ce qui fait sa richesse. Mais pour que ces richesses soit correctement exploitées, il faut les meilleures à chaque poste et ici jene pense pas que ça soit le cas.
D’un côté je comprend que le staff veut concerver une center qui fait figure de visage du groupe auprès du public car c’est ce qui permet une fidélisation de masse. D’un autre côté je comprend que les fans aiment aussi quand ça tourne pour changer. Pour finir sur le sujet, je pense qu’une seule center aujourd’hui c’est compliqué, les solicitations des filles les plus populaire étant surchargé. La solution serait peut être de trouver une center charismatique fixe et une double center qui pourrait tourner d’un single à un autre.
Bref, pour revenir à Jabaja, c’est pour moi une chanson qui rentre dans le top 3 des pires faces A AKB48 qui ferait presque passer Tsubasa wa iranai pour un chef d’oeuvre. Combien de temps devront nous attendre pour retrouver un titre ambitieux, fun et qui pulse un minimum ? L’avenir nous le dira. La sortie du tunnel n’est finalement pas encore arrivée.
LE PV
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après une intro interminable, le clip débute sur un superbe plan de mollets d’Okada Nana.
Notez déjà que les décorations de chevilles ne laissent pas augurer que du bon au niveau des costumes...)
Comme vous le savez peut être, je teste de temps en temps des PV sur des cobayes consentants autour de moi. ET on m’a fait remarque à juste titre que l’introduction est très longue. C’est vrai. Elle fait une minute. Une minute de vide qui n’apporte pas grand chose honnètement. Je ne suis pas contre faire une intro un peu longue (rappelez vous le chien dans les vestiaires de Ponytail no Shushu, c’était drôle, ou encore Acchan sur son vélo qui se fait doubler par un camion sur Everyday, Katyusha, ça avait de la gueule), mais là, rien ne justifie cette intro.
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une image qui résume une petite partie des problèmes de ce PV)
Second problème qui saute vite au yeux : les tenues principales. Multicolores et fluorescentes, idéales pour travailler à la DDE, mais qui laisse un petit goût de dégueuli en bouche assez rapidement. Ajoutez à ça que nous aurons l’occasion d’admirer ces costumes lors d’une descente d’escalier au ralenti ce qui permettra de classer les membres en plusieurs catégories :
- les idoles professionnelles jusqu’au bout des ongles qui sourient naturellement en toute circonstance quel que soit la qualité du produit final.
- les filles qui s’appliquent à sourire mais qui cogitent sur la qualité du produit final.
- les filles lucides qui savent que c’est un face A moisie et qui font un peu la gueule de devoir défendre ça, parfois en frontline.
- les filles sur les côtés de l’escalier qui y vont en mode YOLO car on les verra à peine durant la descente.
Evidemment, j'exagère un peu...
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Il y a quelques beaux plans dans ce clip, comme celui de la jetée et de la plage)
Très vite on enchaine sur d’autres “problèmes” du clip. On a déjà vu que la chanson étant très molle, une grosse parti du clip est au ralenti. Mais le plus choquant, c’est qu’on a l’impression que beaucoup de séquences, dont au moins une est très jolie près de la mer (en plus y aller en jupe pied nus, c’est courageux car il ne semble pas faire super chaud), ont été tournée sans aucun lien entre elles ni avec le noyaux du clip (avec les costumes fluo). Bref, ça n’a aucun sens. On dirait que ça a été tourné 6 mois avant sans même reconnaitre sur quelle chanson on allait coller ces images.
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Décidemment, cette descente d’escalier est assez révélatrice des difficultés des AKB)
Attardons nous un instant encore sur cette descente. En dehors de la difficulté compréhensible que constitue une descente de marches en groupe en regardant le plus possible devant soit, elle révèle surtout un problème structurel. Vous trouverez ci dessous l’image ci dessus en miniature cliquable pour la voir en grand, ainsi qu’un autre angle pour mieux comprendre ce qui va suivre :
Okada Nana, dont la popularité montante à pu être mesuré au dernier Sousenkyo, est center de ce single. C’est une AKB, jusque là sur le papier, rien d’incohérent. Le staff s’est ensuite demandé qui mettre pour l’épauler ? Kojima Mako ? Non ! Komiyama Haruka ? Non ! Mukaishi Mion ? Non ! Mais alors qui ? C’est à ce moment que quelqu’un aurait proposé de mettre en garde rapproché les “Golgoths du Sousenkyo” :
“A sa gauche on met Sashi, à sa droite on met Sayanee car tout le monde les connait même ma grand mère ! Derrière on met Sakura et Jurina parce qu’elles seront en tête des votes en juin prochain. On rajoute les deux vieilles des AKBingo de l’époque ou c’était encore marrant : Yuihan et Yukirin. Derrière Sakura et Jurina tu mets Mirurun car elles sont encore plus super potes depuis qu’elles font du catch ensemble. Les autres, exilées au Mexique, un peu vieilles ou trop jeunes, ou celles qu’on aime pas trop, tu les mets n’importe comment !
C’est sous un tonnerre d’applaudissement que le staff s’est mis d’accord sur ce choix parce que le single a beau être pourri, il faut en vendre un max et tant pis si les AKB n’évoluent plus, voire régresse.
C’est pourtant le moment d’arrêter de capitaliser sur le passée pour rebatir un groupe AKB solide et non dépendant de ses groupes soeurs et de leurs grandes leaders. Si les AKB sont devenus ce qu’elles sont c’est parce qu’elles ont du y travailler durement les premières années a développer un groupe et la multitude de talents de ces membres. Aujourd’hui, les “nouvelles générations” d’AKB sont litteralement étouffées par le monstre gigantesque qu’est devenu le 48 group et l’aura de ses membres emblématiques qui sont toutes dans les autres groupes du 48.
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il y a la même scène dans le gendarme se ballade avec Louis de Funès, un hommage sans doute...)
Terminons ce clip par son moment le plus WTF : le décollage d’une fusée devant des pom pom girls et des figurants random non japonais… Soit c’est un message caché pour la corée du Nord, soit personne ne savait quoi faire dans ce clip et ça donne ça. Il n’y a aucune histoire en fait dans ce clip…
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Nana : “Pourquoi a t-il fallu que je sois center de ce single là… au secours, venez me chercher !”)
Finalement le seul interet de ce clip c’est de voir quelques secondes ici ou là ses membres préférées. Je suis évidemment toujours content par exemple de voir un peu plus Sayanee et Mirurun (ou Komi, ou Mikurin, ou Sakura, ou Ogiyuka, ou qui vous voulez), mais si c’est juste pour faire ça, l’interet reste quand même un peu limité (on voit presque plus longtemps Mirurun dans les crédit de fin que dans le clip en plus…)
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MON AVIS SUR LES AUTRES CHANSONS
AKB48 – "POSITION" (TYPE D et E)
Seconde chanson estampillée AKB48 (en fait c’est la seule vraie chanson AKB48 du single) est bien meilleure que la face A. L’instru est bien plus sophistiquée et agréable a écouter pour peu que l’on ne soit pas réfractaires aux sonorités électroniques.
Le chant est vraiment bon. Il manque peut être à “position” un petit quelque chose pour sortir du ventre mou des chansons un peu trop génériques, mais ça reste une chanson plaisante par bien des aspects si on prend le temps de l’écouter attentivement (le clavier est sympa, les voix se mèlent bien...). Surtout ça donne un peu d’espoir pour la suite. Les AKB48 ne sont pas (encore) complètement mortes. Ça fait quand même plaisir…
LE PV
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C’est l’histoire du gars qui se rend compte que faire venir les filles deux par deux avec un nombre impair pose un petit problème à la fin... )
Le clip ne dispose pas d’un très gros budget et le début du clip est assez austère (on n’est pas trop distrait par le décor). Globalement il n’y a rien à dire de spécial, il ne se passe rien de particulier dans le premier segment du clip.
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le moment “wahou !” du clip, quand le drap s’écarte pour laisser apparaitre la partie danse en extérieur)
La seconde “partie” du clip est déjà bien plus vivante et colorée avec la mer, les dunes, les draps de couleur et les robes/jupes “bleu azur” qui flottent au vent. C’est la partie marquante du clip, assez bien mise en scène avec une partie danse interessante. Si ce n’est pas le clip de l’année, il a le mérite de se laisser regarder alors que les moyens sont très limité.
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SKE48 - "AI NO MOAKE” (TYPE A)
Mi pub Alice, mi high tension, j’ai trouvé l’instru assez sympa car plutôt riche avec des instruments bien utilisés et très bien mixés. Les voix son bien agréables et le débit ne manque pas de pêche. Même si ce n’est pas trop un style musical que j’apprécie particulièrement, ça passe bien.
Pourtant ce n’est pas une chanson que j’aime beaucoup au final en raison de son refrain ponctué du fameux “oh weo weo” qui casse tout (c’est insupportable !). Ecouter ça en boucle fait carrément foncre le cerveaux à ce qu’il parait.
Le clavier est quand même trop stylé et les divers sons utilisés ont quand même une classe d’enfer. Donc, je vous invite à vous faire votre propre avis et déterminer votre seuil de tolérance à ces fameux “oh weo weo” (qui est probablement une pub déguisée pour la chaine locale nordiste “WEO”)
LE PV
(
J’ai beau savoir que ce sont des lumières style discothèque, j’ai toujours l’impression qu’on m’a inocculé
des substances illicites quand je regarde ce clip. Regardez-moi cette débauche de lumières étranges, abusé... )
Le clip se passe uniquement en boîte de nuit (ou dans un night club, ça fait plus classe) ou les SKE se trémoussent dans l’espace assez peu pratique pour ce type d’exercice puisque un peu accidenté. La décoration ou les costumes sont de circonstance. Rien de spécial à ce niveau.
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Une chose que j’ai bien aimé dans ce clip : les maquillages, dont les nombreux gros plans permettent de profiter)
Les gros plans m’ont bien plu, notamment avec un maquillage interessant et réussi pour l’ensemble du casting.
(
Pwaaah, qu’est ce que c’es que cette chorégraphie toute pourrave !)
t
En revanche, la chorégraphie ne ressemble pas à grand chose et constitue pour moi la petite deception du clip.
Bref, le clip se regarde, mais s’oublie quand même assez vite.
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NMB48 – HETAWOUTSU (TYPE B)
La chanson des NMB a quelques similarités avec celle des SKE. L’instru d’abord, assez dense et très bien mixé. A la place de “Oh weo weo”, on a un “Ooooh, oh oh oh oh oooh” qui passe un peu mieux, on a des changements de rythme dans le débit des paroles qui rendent l’ensemble assez fluide.
Malgré tout, à l’instar des SKE, ce n’est pas trop le style de chanson qui me fait vibrer. Elle s’écoute, elle peut même faire un fond sonore sympa dans le noir les yeux fermés et certains passages vocaux sont vraiment excellents (avec le petit break de guitare qui va bien sur la fin en prime), mais je risque de l’oublier quand même assez vite.
Comme pour les SKE, je vous invite à vous faire une idée par vous même pour voir si le style de chanson vous plait car techniquement, c’est pas mal. Moi, j’ai quand même un peu de mal. Trop boogie woogie pour moi.
LE PV
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Jo Eriko, se la joue cousin Machin lors de la partie danse)
A l’occasion de cette B Side AKB, le center a été attribué à Jo Eriko. C’était le moment opportun d’essayer et le résultat est tout à fait satisfaisant. J’ai un peu changé d’avis sur le clip que je trouve plus interessant que lors de sa découverte, notamment grace à la chorégraphie.
(
Nous aussi chez les NMB on a des jolies filles en gros plan)
Par contre autant le night club des SKE était plein de couleurs, autant ici chez les NMB on est dans un hangar sombre, avec une ambiance un peu creepy. Ça n’empèche pas d’avoir quelques beaux plans, mais l’atmosphère du clip reste du domaine du bizarre avec cette histoire de retour dans l’ancienne maison des grands parents disparus et son côté “charbon”.
(
pour moi, cette chorégraphie est de loin la plus réussie de ce single.
Il faut reconnaitre qu’il n’y avait pas beaucoup de concurrence cette fois...)
Le gros point fort c’est la chorégraphie. On notera le retour de la ligne comme dans Masaka Singapore, devenue un peu une marque de fabrique NMB et un passage au sol stylé. Je trouve que le clip n’est trop mauvais au final, mais l’audio ne colle pas forcément toujours à la video. C’est un peu perturbant.
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HKT48 – BUTTAORERU MADE (TYPE C)
encore une chanson pleine d’onomatopées (ici ooooh ooooh oooooh oooooh !). Pourquoi pas, ça à l’air d’être la thématique du single… Si pour les SKE et les NMB j’avais plus l’impression de chanson sur lesquelles on apposait la “patte” SKE et NMB, ici on se rapproche quand même bien des chansons typées HKT : assez punchy et foufou à la fois. Ce n’est pas pour me déplaire.
Si il n’y a rien de particulier à signaler du côté de l’instru, il reste d’un niveau correct (un petit solo de guitare à 2’42 ça fait toujours plaisir dans ce joyeux foutoir). Au niveau vocal, on retrouve ce à quoi nous ont habitué les HKT. C’est très vivant, avec un petit côté mignon d’une part et délirant d’autre part. J’aime bien.
Ici le côté onomatopesque du refrain n’est pas très génant et donne un surplus de patate à la chanson (après 10-15 écoutes de suite, ça commence à prendre la tête si vous êtes de base un peu fatigué, c’est vrai, la chanson n’est pas très reposante… mais sinon ça va).
Honnètement, ce fut une bonne surprise, mais la meilleure facette de cette chanson, c’est le clip !
LE PV
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Ben non ça passe pas, même en se tapotant sur les fesses...)
(
hmm, ça à l’air bon si on aime les assiettes...)
Jouant sur le côté déjanté et pleine d’énergie des HKT, le clip a été un vrai bonheur à visionner. Je dirais que pour profiter pleinement de la chanson, il faut regarder le clip avec. Ça n’a à peu près aucun sens et ça rend le clip indispensable. Beaucoup de séquence sont un bon anti-depresseur et j’ai eu un grand sourire du début à la fin.
(
un peu comme dans Bagutte Iijan, on retrouve le délire jeux vidéo (old school), ce qui est une marque indéniable de bon goût)
(
Et quand elles n’y arrivent pas, Madoka et Mikurin se la joue Cyclop et se mettent à tout péter !)
J’ai particulièrement apprécié le passage des jeux vidéo, mais aussi les bouilles pas possible auxquelles on a le droit tout au long du clip. De toute façon, ce qui caractérise ce clip c’est son côté grand n’importe en mode gros défouloir.
Visuellement, c’est vraiment chouette, si on accepte le parti pris sur les couleurs qui pètent sévère et qui sont surtout mélangée façon gloubiboulga.
(
la chorégraphie est sympa, surtout le mouvement pendant les “oooh, oooh, oooh” avec le remuage de gauche à droite,
par contre c’est vrai qu’il faut encaisser les couleurs et leurs mélange assez violent)
(
carrément badass !!!)
Pour résumer, ce clip fait parti des deux meilleurs de ce single selon moi et que l’on aime ou pas au final, il mérite d’être vu au moins une fois pour le côté WTF complètement assumé.
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NGT48 – TOMODACHI DE IMASHOU (TYPE D)
Une chanson qui va très bien au style des NGT, désormais clairement identifié : c’est calme et maitrisé avec un instru léger comme l’air. Côté vocal, c’est fidèle aux dernières face A des NGT. Certes, la chanson ne vous mettra pas en condition pour un footing de 10km que vous faites tous les matins, comme tout Saitama qui se respecte, mais on est pas ici pour être là comme on dit dans le milieur du rugby.
Cette chanson est en effet assez reposante, voire très légèrement mélancholique et me fait aussi un peu penser au Nogizaka46. Donc si vous aimez un peu les chansons un peu tranquille, voire céleste des Nogi, et que vous en voulez encore plus, peute être que les NGT pourraient faire un bon placebo avec cette chanson.
Personnellement, j’ai bien aimé : la chanson est agréable, même si je ne l’écouterai pas en boucle et elle finira sûrement aux oubliettes bien avant la fin 2018.
LE PV
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OK, le clip commence mal avec les bonnes grosses usines polluantes... )
(
… mais il y a la mer. Et si il n’y a pas vraiment de plage ici, il doit y avoir moyen de choper des moules dans le coin)
Malgré des plans urbains déprimants et des plans assez statiques (la chanson n’est pas très dansante de toute façon), j’ai trouvé que le clip était quand même beau par certains aspects. J’aime bien les plans sur la plage par exemple et les couleurs des plans intérieurs, ultra simpliste, mais qui fonctionnent bien avec de bons contrastes.
(
les petits manteaux blancs sur la plage, c’est statique, mais c’est beau. Les petits manteaux rouges en intérieurs avec les petits rideaux bleus/verts, c’est beau mais statique. Quoique les petits rideaux bougent… (oui tout est un peu petit dans ce clip))
Malgré tout, je reconnais qu’il y a quand même pas mal de passages très étranges dans ce clip et on se demande si le staff savait quoi montrer 5 minutes avant le début du tournage. Même la séquence principale en intérieur à un côté un peu bizarre entre les rideaux, ce qui est projeté dessus ou les effets de lumières.
(
Si il y a des méduses (!) aussi grosses que sur ces rideaux à Niigata, il va falloir s’y mettre à plusieurs vessies en cas de piqure...)
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Dans ce clip, on assiste à la transformation de Ogino Yuka en mouche… ou pas, mais ça m’a fait une drôle d’impression)
il y a quand même quelques gros beaux gros plans et bien qu’avec le recul, je trouve que le clip n’est pas si beau qu’il m’a paru au début, la balance penche quand même du côté de ma première impression : Ça m’a plu. Vu le contexte du single, je ne vais pas être plus tatillon que ça.
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STU48 – PEDAL TO SHARIN TO KITA MICHI TO (TYPE A, B et C)
Attention, nous avons ici le main event de ce single. Je ne plaisante pas ! Cette chanson des STU (qui se retrouve sur 3 version de ce single) est de loin la meilleure chanson (pour moi en tout cas). Est particulièrement responsible de ce constat : la guitare, l’instru ultra propre, la bonne tenue vocale et la patate du refrain ! La chanson étant assez courte (3’30) renforçant le côté carré et immédiat de la chanson.
Les gros points forts : le refrain qui emporte tout et le solo de guitare de 25 secondes vers 2’00. C’est une chanson qui dégage du positif, c’est sucré, c’est comme un petit bonbon qui fond dans la bouche. Cette chanson aurait clairement du être la face A. Et alors là je vous aurait dit que les AKB48 sont championnes du monde. Pour l’instant c’est plutôt la mort en poule.
Si il y a bien une chanson a retenir dans ce single c’est celle là. Potentiellement, cette chanson peut figurer parmi les meilleures chansons de cette année en ce qui me concerne. On verra si elle tient le choc face aux prochaines sorties de singles et albums. La route est longue, mais je garderai un oeil dessus et celle là elle est “en boucle-friendly”.
LE PV
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Comme ça ça ressemble à Dragon ball, mais en fait non.)
Le clip des STU n’est ni mauvais, ni génial, il se laisse regarder. Encore une fois on a de beaux plans sur des visages rayonnants. Finalement, c’est le point fort de ce single : de bien beaux visages !
(
il faut des yeux bioniques pour voir quelque chose dans ces boules !)
La petite histoire du clip (si on peu appeler ça une histoire) est anecdotique, mais il reste le décor, assez original au milieu de on ne sait quoi, et qui fait plutôt bien l’affaire. Par contre encore une fois, la musique ne va pas super bien avec les images…
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on peut y voir les couleurs de la Grèce et un décor méditerranéens, mais moi j’y vois un décor
du Pôle Nord façon la reine des neiges, c’est mon côté princesse Disney)
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SAKAMICHI AKB – KOKKYO NO NAI JIDAI (TYPE E)
Probablement la meilleure chanson après celle des STU48. L’instru est excellent, la mélodie est vraiment entêtante et le chant est bon. J’ai accroché immédiatement. Encore une fois, la guitare fait le taf.
Je reste néanmoins d’accord sur le fait qu’il manque un petit quelque chose pour que ça devienne une chanson incontournable. Un petit quelque chose qui clauqe ou qui soit mémorable. Ici, la chanson reste plutôt sur une ligne continue et ça manque un peu d’émotion ou de puissance. Il est aussi étonnant d’avoir une fois de plus des “aaahaaa aaahaaa” après les “jaabaaja”, les “o weo weo”, les “ooh ooh ooh ooh”… au moins il y a un fil directeur, on ne pourra pas s’en plaindre.
Néanmoins, ça reste une très bonne chanson. Les crossovers de ce type ont de l’avenir. Pourquoi s’en priver quand on obtient de bons résultats ?
LE PV
(
Atout numéro 1 du clip : le sol lumineux)
Et le meilleur clip de ce single, pour moi, c’est celui là ! Dans une pièce plongée dans le noir, un sol quadrillé de traits lumineux prend vie. C’est super bien foutu !!! (je me demande comment ça n’éclaire pas plus au delà des bords, même un écran d’ordinateur dans le noir éclaire plus que ça en périphérie).
(
Les tenues sont trop belles, noires avec des lacets luminescents verts ! Les filles dedans
aussi sont magnifiques, avec leurs cheveux noirs qui rendent super bien (sauf Sakura qui
les a gardé un peu de chatains, mais ça rend le rendu global encore mieux))
Et puis ensuite on a le squad “Keya” (robes longues avec manches) et “AKB” (robe courtes, sans manches). Le mélange des deux types de costume rend super bien. Les manches un peu dentelles, le design global et la noirceur dominante fait un peu gothique et avec le sol animé, ça rend super bien !
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Petit passage Starwars / Dark Vador avec des néons qui changent de couleurs)
Un peu plus loin dans le clip, après avoir été déjà scotché par quelques plans de caméras et de gros plans, on arrive au passage des néons lumineux, à mi chemin entre le petit light stick qui change de couleur et le grand sabre laser à la Uchuu Keiji Gaban.
(
la fin, superbe, finira de vous finir ! )
Alors qu’on pense avoir tout vu, on a la méga surprise de la mort qui tue sur le dernier quart du clip : des cotillons de couleurs jaillissent sur toute la surface de la pièce et sur l’écran lumineux. Et alors là c’est l’orgasme visuel ! On passe dans une dimension célesto-cosmique ! Le contraste entre les costumes noirs et la pluie de cotillons est sublime ! Je soupçonne d’ailleurs que ces cotillons sont rajoutés numériquement car ils ne semblent pas s’accrocher aux cheveux ni aux costumes. Je peux me tromper, mais en tout cas, peu importe, le rendu est magnifique !
Voici un bon candidat au clip de l’année !
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TOMODACHI GA DEKITA - Macharin and Friends (THEATER EDITION)
Chanson originale non pas pour son contenu musical assez classique, mais par la composition de ses membres : Ma chia-Ling de la team 4 en center, quelques team A, B et surtout une poignée de TPE48 (parce que Ma Chia-Ling). L’idée est plutôt sympathique !
Pour le coup, on aurait bien aimé un clip pour voir ça. J’imagine que vu le nombre de clip déjà produits et les éventuelles contraintes de tournages et les coûts supplémentaires qui vont avec, c’était un peu trop.
C’est dommage car à mon sens, la chanson seule à peu d’interet. C’est basique, ce n’est pas spécialement super beau non plus et je l’ai trouvé surtout très ennuyeuse. Bref : initiative sympa, réalisation pas top.
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CONCLUSION
Une face A calamiteuse pour ne pas dire catastrophique, des faces B globalement moyennes avec quelques petites choses ici ou là plus enthousiasmantes (la chanson des STU, le clip des Sakamichi AKB).
Le nombre de clip a sans doute joué sur le côté un peu fauché de l’ensemble, même si les bricolages de décors et l’utilisation astucieuse de certains plans permettent au clips de s’en tirer avec les honneurs. On comprend que on a fait avec ce qu’on avait et ce qu’on avait c’était pas grand chose. De ce point de vu là, je m’abstiendrais de toute critique.
En revanche, musicalement, ça reste au mieux moyen et tiré vers le bas par une Face A nulle. Ce single restera donc comme une énorme déception, surtout au vue du potentiel des membres déployées. Vivement que le phœnix renaisse enfin et que les AKB reprennent un peu un rôle de moteur et non plus de remorque du 48. S'émanciper de ses groupes sœurs dans ses propres singles pourrait être une solution, mais pour l'instant le staff à l'air de s'obstiner sur la voix de la facilité...
LES +
- La chanson des STU
- Le clip des Sakamichi AKB
- Les gros plans qui mettent en valeurs nos idols.
LES -
- Jaabaaja, un néant musical.
- pas beaucoup de AKB dans ce single AKB
- Les AKB, c’était mieux avant.